Projet Adipat – Lutte contre le cancer de la prostate

L’abondance du tissu adipeux périprostatique : un nouveau facteur de risque du cancer de la prostate

Le projet ADIPAT, dirigé par le Professeur Catherine Müller-Staumont, se penche sur l’impact du tissu adipeux périprostatique sur l’agressivité du cancer de la prostate. L’équipe explore comment l’accumulation excessive de graisse autour de la prostate influence la progression de la tumeur. Ce travail cherche à intégrer cette caractéristique dans les classifications pronostiques cliniques actuelles et à développer des stratégies thérapeutiques innovantes.

Découvertes préliminaires et objectifs de l’étude

Les recherches initiales ont montré que cette accumulation de graisse est liée à une forme plus agressive du cancer, même chez les personnes ayant un poids normal. Ce lien suggère que le tissu adipeux périprostatique pourrait jouer un rôle majeur dans la progression tumorale. L’équipe cherche à confirmer cette corrélation à travers une étude menée sur un plus grand nombre de patients.

Identifier les mécanismes pour de nouvelles stratégies thérapeutiques

L’objectif du projet est d’identifier les signaux spécifiques émis par le tissu adipeux périprostatique. Ces signaux pourraient favoriser la progression du cancer. Une meilleure compréhension de ces mécanismes ouvrirait la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques. Celles-ci pourraient cibler l’interaction entre les cellules graisseuses et les cellules cancéreuses, rendant ainsi les traitements plus précoces et efficaces.