Projet Chemolymph – Lutte contre le cancer du sein
Projet coordonné par Barbara Garmy Susini, chercheuse Inserm au CHU Rangueil.
Année de financement : 2016/2017
Financement alloué : 154 000 €
Impact des chimiothérapies sur l’apparition du lymphœdème chez les patientes atteintes de cancer du sein
Le lymphœdème secondaire affecte environ 15 % des femmes après un cancer du sein. Cette condition grave et invalidante provoque un gonflement du bras après la chirurgie. Actuellement, les traitements comme les massages et les bandages ne sont souvent ni suffisants ni efficaces. Le Dr Barbara Garmy Susini et son équipe du CHU de Rangueil pensent que la chimiothérapie pourrait contribuer à cette pathologie. Cela les pousse à mener une étude collaborative.
Objectifs du projet CHEMOLYMPH
Le projet CHEMOLYMPH cherche à comprendre comment la chimiothérapie perturbe la fonction lymphatique. En effet, ces traitements pourraient nuire au drainage lymphatique, favorisant ainsi l’apparition du lymphœdème. L’équipe collabore avec des oncologues, des chirurgiens et des médecins vasculaires pour explorer cette question sous différents angles.
Approche expérimentale
Pour mieux comprendre ces effets, les chercheurs testeront l’impact de la chimiothérapie sur des cultures cellulaires. Cette étude permettra d’identifier précisément comment la chimiothérapie influence le système lymphatique et le développement du lymphœdème.
Nouvelles stratégies thérapeutiques
En recueillant ces données, l’objectif est de développer des stratégies thérapeutiques efficaces. Ces nouvelles approches visent à prévenir et traiter le lymphœdème de manière plus ciblée. Le projet pourrait améliorer la prise en charge de cette complication et offrir des solutions aux patientes.