Projet TargetProt – Lutte contre le cancer du pancréas

Nouvelle approche thérapeutique pour le cancer du pancréas

Le cancer du pancréas reste l’un des cancers les plus difficiles à traiter. Actuellement, les options thérapeutiques sont limitées, mais l’équipe de Stéphane Pyronnet a découvert une nouvelle piste. Ils ont identifié un mécanisme clé dans les tumeurs pancréatiques qui pourrait ouvrir la voie à un traitement plus efficace. En temps normal, le pancréas produit des enzymes pour digérer les aliments. Cependant, dans le cancer du pancréas, ce processus est détourné pour soutenir la croissance tumorale.

Cibler les fibroblastes pour stopper la tumeur

Les fibroblastes, des cellules voisines des cellules pancréatiques, jouent un rôle crucial dans ce mécanisme. Ils produisent des facteurs qui stimulent les cellules tumorales. Le projet TARGETPROT vise à bloquer ce processus en ciblant un facteur clé produit par ces fibroblastes. L’objectif est de tester l’effet de nouveaux inhibiteurs sur la prolifération tumorale. L’équipe utilise des modèles murins et humains pour étudier l’efficacité de ces molécules.

Combinaison avec d’autres traitements

Les chercheurs testeront également ces inhibiteurs en combinaison avec des traitements existants, comme la chimiothérapie et l’immunothérapie. Ce test pourrait permettre d’améliorer l’efficacité des traitements actuels. En parallèle, l’équipe analysa les mécanismes intracellulaires affectés par les inhibiteurs, afin d’identifier des marqueurs prédictifs de réponse au traitement.

Sécurité et pharmacocinétique des inhibiteurs

L’évaluation de la sécurité et de la pharmacocinétique des inhibiteurs est une étape essentielle. Cela permettra de garantir leur utilisation clinique. Cette recherche vise à définir les meilleures pratiques pour administrer ces molécules, tout en minimisant les effets secondaires.

Une nouvelle avenue pour traiter le cancer du pancréas

Le projet TARGETPROT offre de nouvelles perspectives pour traiter le cancer du pancréas. En ciblant spécifiquement les fibroblastes, cette approche pourrait non seulement ralentir la croissance tumorale, mais aussi rendre les tumeurs plus sensibles aux traitements existants. Si les résultats sont concluants, de nouvelles options thérapeutiques pourraient voir le jour.